59 rue principale 67140 HEILIGENSTEIN
Le sacrement du Baptême
Qu'est-ce que le Baptême ?
Le Baptême n'est pas une eau ordinaire, mais une eau appliquée par suite d'un commandement de Dieu et unie à sa Parole.
Quelle est cette Parole de Dieu ?
Notre Seigneur Jésus-Christ déclare au dernier chapitre de saint Matthieu :"Allez et faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit".
Quels sont l'effet et la grâce du baptême ?
Le Baptême donne le pardon des péchés, il délivre de la mort et du diable et il donne le salut éternel à tous ceux qui croient, conformément aux paroles et aux promesses de Dieu.
Quelles sont ces paroles et promesses de Dieu ?
Notre Seigneur Jésus-Christ déclare, au dernier chapitre de saint Marc :"Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné".
Comment l'eau peut-elle faire de si grandes choses ?
Ce n'est pas l'eau, certes, qui fait ces grandes choses, mais c'est la parole de Dieu unie à l'eau, et la foi qui se fonde sur cette parole. Car sans la Parole, cette eau est une eau ordinaire et non le baptême. Mais avec la Parole de Dieu, c'est le Baptême, c'est-à-dire une eau de grâce et de vie et le bain de la régénération dans le Saint-Esprit, comme le dit saint Paul à Tite, au 3° chapitre :
"Dieu nous a sauvés, selon sa miséricorde, par le Baptême de la régénération et par le renouvellement du Saint-Esprit qu'il a répandu abondamment sur nous par Jésus-Christ, notre Sauveur, afin que justifiés par sa grâce, nous ayons l'espérance d'être héritiers de la vie éternelle".
Cette parole est certaine.
Qu'implique le Baptême dans notre vie de chrétien ?
Le Baptême implique que le vieil homme qui est en nous doit être noyé dans une contrition et une repentance sincère de tous les jours, qu'il doit mourir avec tous ses péchés et ses convoitises, et que, tous les jours aussi, doit renaître en nous un homme nouveau qui vive à jamais dans la justice et la pureté devant Dieu.
Où cela est-il écrit ?
Saint Paul écrit aux Romains, au 6° chapitre :"Nous avons été ensevelis avec Christ par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts pour la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions dans une vie nouvelle".
La Sainte Cène est un sacrement institué par notre Seigneur Jésus-Christ, dans lequel nous mangeons son vrai corps et buvons son vrai sang sous les espèces du pain et du vin.
Où cela est-il écrit ?
Les Évangélistes saint Matthieu, saint Marc et saint Luc et l'apôtre saint Paul rapportent ce qui suit :
Notre Seigneur Jésus-Christ, la nuit où il fut trahi, soupa avec ses disciples. Il prit du pain et, ayant rendu grâces, il le rompit, le donna à ses disciples et dit : "Prenez, mangez, ceci est mon corps qui est donné pour vous. Faites ceci en mémoire de moi".
De même, après avoir soupé, il prit la coupe et, ayant rendu grâces, il la leur donna et dit : "Buvez-en tous, cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang qui est répandu pour vous en rémission des péchés. Faites ceci toutes les fois que vous en boirez, en mémoire de moi".
QUELLE EST LA GRÂCE DE LA SAINTE CÈNE ?
La grâce de la Sainte Cène nous est indiquée par ces mots : "Donné et répandu pour vous en rémission des péchés". Ainsi, en vertu de ces paroles, nous recevons dans la Sainte Cène la rémission des péchés, la vie et le salut. Car là où il y a rémission des péchés, il y a aussi vie et salut.
COMMENT LE FAIT DE MANGER ET DE BOIRE PEUT-IL NOUS COMMUNIQUER UNE TELLE GRÂCE ?
Ce n'est pas la simple action de manger et de boire qui nous communique cette grâce, mais ce sont les paroles "Donné et répandu pour vous en rémission des péchés". En effet, ces paroles, s'ajoutant à l'action de manger et de boire, constituent l'élément principal du sacrement. Celui qui croit à ces paroles obtient ce qu'elles expriment, savoir le pardon des péchés.
QUI COMMUNIE DIGNEMENT ?
Jeûner et préparer son corps est sans doute une bonne discipline extérieure; mais celui-là seul est digne et bien préparé qui croit à ces paroles :"Donné et répandu pour vous en rémission des péchés". Mais celui qui ne croit pas à ces paroles, ou qui en doute, est indigne et non préparé. Car ces mots : "pour vous" exigent absolument des coeurs croyants.
Le ministère des clés
Qu'est-ce que le Ministère des Clefs ?
Le Ministère des Clefs est le pouvoir particulier que Jésus-Christ a donné à son Église sur la terre, de pardonner les péchés aux pécheurs repentants, et de retenir les péchés aux impénitents aussi longtemps qu'ils ne se repentent pas.
Où cela est-il écrit ?
L'Évangéliste saint Jean écrit, au 20e chapitre : "Le Seigneur Jésus souffla sur ses disciples, et leur dit : Recevez le Saint-Esprit ! Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés, et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus".
Que devons-nous croire au sujet du Ministère des Clefs ?
Nous croyons que lorsque les serviteurs du Christ, appelés au saint Ministère, agissent avec nous en vertu du commandement de Dieu et conformément à sa Parole, cela a autant de valeur que si notre Seigneur Jésus-Christ agissait lui-même avec nous. Cela est vrai notamment lorsqu'ils excluent de la communauté chrétienne les pécheurs scandaleux et impénitents, ou lorsqu'ils pardonnent, par l'absolution, aux pécheurs qui se repentent et qui promettent de vivre chrétiennement.
Comment confesser ses péchés ?
Qu'est-ce que la Confession ?
La confession comprend deux choses :
1° On doit avouer ses péchés.
2° On doit recevoir de la bouche du confesseur l'absolution ou le pardon des péchés comme venant de Dieu lui-même et croire sans aucun doute que par elle les péchés sont réellement pardonnés devant Dieu.
Quels péchés devons-nous confesser ?
Devant Dieu nous devons nous accuser de tous les péchés, même de ceux que nous ignorons, comme nous le disons dans le Notre Père. Mais devant le confesseur nous ne déclarons que les péchés dont nous avons connaissance et qui pèsent sur notre conscience.
Quels péchés sommes-nous amenés à confesser ?
Considérons notre responsabilité à la lumière des dix Commandements, selon que nous sommes père, mère ou enfant, maître ou serviteur. Examinons notre conduite et voyons si nous avons été désobéissants, infidèles ou paresseux ; si nous avons offensé ou affligé quelqu'un par la parole ou par le geste ; si nous avons dérobé quelque chose ou causé quelque dommage par négligence, par manque d'ordre ou de toute autre manière.
Nous avons besoin de votre consentement pour charger les traductions
Nous utilisons un service tiers pour traduire le contenu du site web qui peut collecter des données sur votre activité. Veuillez consulter les détails dans la politique de confidentialité et accepter le service pour voir les traductions.